L’utilitarisme est une théorie éthique selon laquelle l’action la plus juste est celle qui maximise le bien-être collectif et réduit la souffrance. Cette approche se veut universelle, rationnelle, et indépendante de toute croyance religieuse.
Mais cette base morale repose en réalité sur un critère choisi arbitrairement. Pourquoi faudrait-il maximiser le bonheur plutôt qu’autre chose ? Ni la biologie, ni la logique, ni la science ne peuvent prouver que le plaisir ou l’absence de douleur ont une valeur morale objective.
Le résultat est simple : tout dépend de ce qu’on valorise. Et si ce critère varie selon les cultures, les époques ou les préférences, alors la morale devient relative. Ce qui est “bien” pour les uns peut être “mal” pour d’autres sans qu’aucun ne puisse trancher objectivement.
Pire encore, l’utilitarisme accepte des conclusions moralement choquantes.. Si sacrifier une personne améliore le bien-être général, alors l’action est justifiée.
En réalité, ce n’est pas une morale. C’est un algorithme sans âme, fondé sur une préférence subjective, et sans autorité supérieure.